Il y a des hasards qui finissent par ne plus en être. À force de scruter les publications d’Ignacio Cembrero et d’Ali Lmrabet, une évidence saute aux yeux : non seulement ces deux-là s’acharnent à reprendre les mêmes absurdités, mais ils le font au même moment, avec les mêmes éléments de langage, comme s’ils recevaient la même feuille de route venue d’où vous savez… Cembrero n’a jamais été un journaliste en quête de vérité. Sa carrière récente ressemble davantage à une entreprise de propagande hostile, où la rigueur et l’objectivité ont été remplacées par la distorsion et l’invention. Il ne se contente plus de véhiculer des récits biaisés, il tente désormais d’imposer aux médias marocains la manière dont ils doivent traiter l’information, comme s’ils devaient se conformer à sa vision tordue des faits. Mais s’il y en a un qui pousse la servilité à son paroxysme, c’est bien Ali Lmrabet. Ce dernier n’est même plus un relais de la propagande hostile : il en est un simple exécutant, un figurant dans une mise en scène où le scénario est déjà écrit ailleurs. Dès que Cembrero aboie, Lmrabet suit, répétant mécaniquement les mêmes allégations, souvent à la minute près. Difficile de croire qu’il s’agisse d’une coïncidence quand on observe cette synchronisation quasi militaire, peut-être ont-ils reçu une formation dans un certain pays…

