Maâti Monjib ná quùn seul ennemi: lui- même

hassan faqir6 يوليو 2023آخر تحديث :
Maâti Monjib ná quùn seul ennemi: lui- même

Maâti Monjib n’a qu’un seul ennemi : lui-même

De // NaBae 24

En soutenant, avec des contorsions langagières, une action au cours de laquelle un Coran avait été brûlé au Suède, Maâti Monjib a pu mesurer l’ampleur de son isolement en multipliant les sorties sur les réseaux sociaux où désarroi et détresse se disputent la grossièreté des mots.

Maâti Monjib, récemment suspendu de son université, mène une campagne acharnée contre les institutions marocaines à travers les plates-formes numériques. En défendant la destruction du Coran par le feu, un phénomène en augmentation dans un pays réputé tolérant comme le Suède, Monjib a franchi une ligne rouge, au point que même ses acolytes ont préféré prendre leurs distances par rapport à ses déclarations.

Ironie du sort, même le gouvernement suédois a condamné l’autodafé d’un coran devant la mosquée principale de Stockholm, le qualifiant d’acte «islamophobe». «Nous condamnons fermement ces actes, qui ne reflètent en aucun cas les vues du gouvernement suédois», a insisté la diplomatie suédoise.

En plus remarquable, des pays arabes comme l’Irak, le Koweït, les Émirats arabes unis ont suivi l’exemple du Maroc et ont convoqué les ambassadeurs suédois en signe de protestation. La police suédoise a ouvert par la suite une enquête pour «agitation contre un groupe ethnique», au motif que l’autodafé s’est déroulé devant une mosquée.

Ce n’est pas la première fois que Monjib, 61 ans, tend de tromper l’opinion publique. Il avait déclaré une grève de la faim pour trois jours afin de protester contre sa suspension de son poste de professeur à l’Institut des études africaines (IEA) de Rabat, une mesure doublée du non versement de son salaire. Or, selon nos sources, cette vraie-fausse annonce n’était pas suivie d’effet.

Monjib, pour rappel, a été condamné en première instance début 2021 à un an de prison ferme pour fraude et atteinte à la sécurité de l’État dans le cadre d’un procès à rebondissements ouvert en 2015. Pour contourner la justice, il a préféré s’abriter sous la protection d’une puissance étrangère, un dangereux précédent marqué par cet individu, lequel est aussi sous le coup d’une autre instruction judiciaire.

Celui qui est accusé de malversations dans la gestion d’un éphémère centre d’études refuse, à ce jour, d’être transparent quant à son énorme fortune financière et immobilière. Monjib est interdit de quitter le territoire marocain, ses biens sont gelés, et le rejet moral dont il est confronté est plus prégnant que jamais.

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