? “Dbibina” : la déconfiture du “Monde diplomatique” et sa nouvelle dérive putaclic
En cette chaude matinée du 29 septembre, Dbibina a une pensée pour Hubert Beuve-Mery, mskine, qui doit actuellement se retourner dans sa tombe. Le fondateur du « Monde » et du « Monde diplomatique », ne saurait plus à quel saint se vouer en apprenant que son journal, longtemps considéré comme publication de qualité, n’acceptant que des lignes soigneusement rédigées par des pontes du journalisme, de la politique et de la pensée, permette, aujourd’hui à un pigiste… pardon ! Au fidèle porte-voix de l’Etat profond français, Aboubakr Jamai, d’accéder à ses colonnes.
Mais que diable est-il arrivé à ce prestigieux journal pour se transformer de mensuel influent qui donnait la parole à Kennedy, à un simple tabloïd publiant des petits reportages composé d’infos glanées ça et là sur le net ? Dbibina s’est posée la question et Dbibina a compris… Elle partage donc avec vous, chers lecteurs avides derévélations, ses conclusions.
Dans son dernier article, publié par l’anciennement respecté « Monde Diplomatique », Aboubakr Jamaï plaide l’analyse de la « fâcherie » franco-marocaine. En lisant ce titre un peu « putaclic », on est tenté d’y jeter un coup d’œil, en espérant y trouver une quelconque révélation ou autre scoop, sinon une analyse logique et cartésienne de ce qui se déroule en ce moment entre les deux pays.
Mais après une première lecture… walou, rien, nada. La deuxième lecture provoque, quant à elle, le fou rire. Aboubakr Jamaï, « grand reporter exilé » chez les Gaulois, verse, lui aussi, dans l’élément de langage, diantre ! Aucune info nouvelle, aucun scoop, pas même l’ombre d’une analyse. Un rabibochage des éléments de langage dont BFM TV, Cnews et France24 nous ont bassinés les oreilles pendant trois semaines, juste après le séisme.
Jamaï a tout simplement mis par écrit le script qu’il a récité sur « France 24 » en ressassant sa nouvelle lubie sur un prétendu business royal à Safi, en collaboration avec la société française « Engie ». Le reste, rien de nouveau sous le soleil. Des élucubrations habituelles sur le fameux coup de fil entre le Roi Mohammed VI et Macron, la question du Sahara et la sempiternelle et fausse histoire de la tentative de la police française de remettre une convocation au DG de la DSGT et de la DGSN au domicile de l’ambassadeur du Maroc à Paris… en 2014.
L’odeur des écrits de Jamaï qui cherche, A CHAQUE FOIS, à intégrer la DGSN et la DGST dans ses articles et ses sorties nauséabonds est devenue pestilentielle. En réalité, et c’est ce que tente d’induire Bob, très maladroitement, dans son torchon, la « fâcherie » entre Rabat et Paris n’est est pas une et n’en sera jamais une, parce que selon Jamaï, qui semble vivre dans une version très personnifiée de la réalité, Abdellatif Hammouchi serait en sursis et peut, dès lors, être sacrifié à n’importe quel moment, sur l’autel des intérêts économiques denses et entrecroisés, entre la monarchie et l’Etat français.
Combien de fois doit-on lui répéter que AbdellatifHammouchi était confortablement installé dans son bureau à Rabat pendant que la flicaille parisienne s’agitait devant le domicile de Chakib Benmoussa ? Combien de fois doit-on lui dire que les plaintes de l’ACAT contre ce responsable sécuritaire ont été classées sans suite ? Wa bzaf a sahbi
Mais bon, peut-on réellement en vouloir à Bob ? On ne mord pas la main qui nous nourrit. Au contraire, on la respecte et on la défend. Si Hammouchi est devenu la ritournelle préférée de l’Etat profond français qu’ils’empêche de chanter publiquement, il fallait bienchoisir un mégaphone audible au Maroc pour la transmettre à l’opinion publique nationale. Et qui de mieux que Jamaï, petit fils d’un nationaliste marocain qui a combattu le protectorat français pour accomplir cette ignoble mission ?
Nous demandons à tous une minute de silence pour le pauvre Bouchta Jamaï, l’un des signataires du manifeste de l’indépendance du 11 janvier 1944, qui n’aurait jamais pensé un instant que deux générations plus tard, sa descendance allait devenir une serpillière et un ouldmama franssa pur jus. Y’en a au moins deux, maintenant, qui doivent se retourner dans leurs tombes.
En obéissant obséquieusement à la voix de son maître français, pour dresser Hammouchi en épouvantail des relations entre Rabat et Paris, le pigiste Boubker Jamaï, feint de ne pas comprendre que dans le Maroc d’aujourd’hui, il n’y a qu’un seul Homme Fort, qui a été intronisé en juillet 1999.
Boubker tient par contre à nous montrer qu’après tant d’années d’auto-exil en France, son indigence politique, si elle ne s’est pas aggravée, reste toujours la même, tant il continue de s’agripper stupidement au concept de « l’homme fort du régime »… un concept éculé au royaume de Mohammed VI, mais encrassant encore l’imaginaire des plumitifs marocains mercenaires, dont chacun d’eux se rêve en homme fort et indispensable au pouvoir, bien qu’ils n’aient jamais de scrupules à manger à tous les râteliers… même lorsqu’ils n’ont rien à vendre.
Autant vous dire que Dbibina commence sérieusement à s’agacer. A 5,40 euros l’abonnement au Monde diplo’, ça fait cher l’arnaque ! Bob, pourquoi t’as pas juste planifié un autre passage sur « France 24 », « RFI » ou « France Culture » ? ça m’aurait clairement économisé de quoi me payer un kebab (Dbibina adore les kebabs). Ah mais non, autant pour moi ! C’est pas toi qui planifie tes sorties médiatiques. Mais shut, on ne le dira à personne.
Par contre, ce que peut dévoiler Dbibina c’est ta volonté, presque maladive de vouloir faire partie des bonnes grâces du « Makhzen » français, toi qui n’as pas réussi à intégrer les rouages de l’Etat marocain, en rêvant d’un autre royaume (d’une république ?) gouverné par tes potes islamo-gauchistes et rapaces politiques, attendant impatiemment de cueillir le « fruit pourri ».
Mais fais gaffe Boubker. Le chien qui n’a plus de crocs se contente de lécher l’os qu’on lui jette. Fallait payer les droits de la CNSS de tes employés pour rester au Maroc mon gars, et ne pas fuir comme un voleur ! ou daba… NOOOOOOOOD TGUE3ED
