Espagne. Du nouveau dans l’affaire du «daechiste» de Tindouf arrêté grâce à la DGST

Espagne. Du nouveau dans l’affaire du «daechiste» de Tindouf arrêté grâce à la DGST

Le procès de l’Algérien d’origine sahraouie M.A.M., alias Ismail, a été ouvert, le 23 mars 2023, par la justice espagnole. L’affaire de ce pro Daech, originaire des camps de Tindouf, est une nouvelle démonstration de l’efficience de la coopération entre la DGST marocaine et son homologue ibérique.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, vient de réaffirmer l’importance du Maroc pour l’Espagne. Il l’a fait aussitôt les élections régionales terminées dans son pays pour montrer que le partenariat multidimensionnel hispano-marocain transcende désormais les conjonctures et les conjectures politiques. Les faits lui donnent raison et ils ne sont pas qu’économiques.

Sur le plan sécuritaire, le procès de l’Algérien originaire de Tindouf, pro-daech, que vient d’ouvrir le tribunal de l’audience nationale espagnole est une actualité qui montre l’efficience de la coopération entre les services de sécurité marocains et espagnols. Et pour cause, cette affaire est l’un des fruits de cette coopération et il n’est pas le seul. De nombreuses autres arrestations ont abouti grâce à des interventions minutieusement menées et coordonnées par les brigades spécialisées de la DGST marocaine et leurs homologues espagnoles.

Les détails que pourrait révéler le «daechiste» du Polisario confirmeront, si besoin est, l’énorme danger que représentent les miliciens de ce mouvement séparatiste converti en organisation terroriste. Ce n’est pas sans raison que le Maroc n’a eu de cesse d’alerter la communauté internationale sur ce danger.

A vu de la gravité des faits qui lui sont reprochés, dont la propagation de la propagande de Daech via les réseaux sociaux, le parquet espagnol a requis quatre ans et demi de prison ferme contre l’Algérien originaire de Tindouf. Ce dernier avait des liens avec le terroriste sahraoui pro-«polisario» qui se faisait appeler «Adnane abou al Oualid sahraoui» et s’autoproclamait émir de la nébuleuse terroriste «L’État islamique au grand sahara» (EIGS) avant d’être abattu en septembre 2021.

Selon des informations concordantes, cette affaire va avoir des rebondissements dans un autre pays européen où l’un des acolytes de M.A.M. a été interpelé. Lui aussi est de nationalité algérienne…